1914 - 1918
Nous vous proposons de petits extraits du carnet de guerre d’un poilu ayant vécu et mort à Pargny sous Mureau.

Nous proposons différents documents sur les poilus de Pargny morts au combat.
Il suffit de faire défiler les images...
1939-1945
CONFLITS 1939-1945
LA DECLARATION DE LA GUERRE
1er septembre 1939
LA BATAILLE DE FRANCE
Elle débute le 10 mai 1940 après l’invasion du Luxembourg, des Pays-Bas et de la Belgique.
La France signe l’armistice qui prend vigueur le 22 juin 1940. La France est occupée par les Allemand.
Le 18 juin 1940, par son appel, le Général de GAULLE refuse cette soumission.
PARGNY pendant la guerre : quelques témoignages
Au cours de la drôle de guerre (1939-1940) Jean ZAY habitat au village au 28, rue du Jus avec son épouse et ses deux filles (information à vérifier). Jean ZAY était un homme politique français né à Orléans le 06 août 1904 et assassiné par la milice à Molles dans l’Allier le 20 juin 1944. Il fut en particulier ministre de l’éducation Nationale du gouvernement du Front Populaire du 4 juin 1936 au 10 septembre 1940. Après 44 mois au gouvernement , il démissionne et rejoint l’armée française en qualité de sous-lieutenant de la IVème armée. Farouche opposant au gouvernement de Vichy avec en particulier MENDES-France , il est plusieurs fois condamné et déporté. Ces cendres ont été transférée au PANTHEON , le 27 mai 2015.
Au sein du village , l’ambiance était tendue
Des vaches font de la résistance :
Reconduisant ses vaches au parc , près du Grand Pont , Madame DESNOUVEAUX Renée épouse COLON s’est retrouvée avec un pistolet entre les deux yeux. Un des soldats , lui dit : « nous on tue « . En effet , une patrouille allemande recherchait un résistant, les vaches gênaient le passage de leur véhicule. Le résistant a été cherché dans tout le village , jusque dans le clocher . Il n’a jamais été retrouvé par les allemands .
Des croix gammées ont été peintes sur les portes des habitations des ouvriers de l’usine MARCHAL Gaston dont le fils était soupçonné d’être un collaborateur. Un soir, il y a même eu une descente de résistants chez Mr et Mme MARCHAL en vue d’arrêter le fils mais il était absent. MARCHAL Jean , à la fin de la guerre a été condamné comme collaborateur .
LA LIBERATION DE PARGNY
Septembre 1944 fut le mois de la délivrance .
Au cours des 3 derniers jours d’août , les Allemands quittèrent le château et le fort de Bourlémont .
Un détachement allemand quitta Mont-lès-Neufchâteau, ainsi que la Kommandantur à Neufchâteau.
Tout ceci, après la victoire des Roises, remportée par le maquis de Vaudeville avec l’intrevention finale des Américains .
Le vendredi 1er septembre 1944 , Pargny était libéré ainsi que Neufchâteau.
C’est avec une grande joie et un énorme soulagement que les habitants virent les premiers blindés à étoile blanche passer dans les rues, arrivant de la forêt de Nébrechien par une tranche appelée aussi « cordon » qui désormais porte le nom de « chemin des Américains ».Après recoupement des informations à notre connaissance , hormis quelques éclaireurs et sûrement les premiers arrivés qui sont passés par le cordon , les troupes américaines sont arrivées par le chemin de Mureau et en descendant le chemin du Champs-Lagrange . Avec leurs puissants engins , ils déblayaient le chemin en poussant même les arbres .
Les cloches de l’Eglise sonnaient à toute volée, il eut même un air de carillon. Les drapeaux tricolores flottaient aux maisons . Les enfants arrachaient les affiches allemandes.

Anecdotes :
Tout d’un coup, l’électricité fit défaut. Les cordes furent réinstallées au clocher pour continuer à sonner les cloches.
. au passage des chars, les vibrations causées par les chenilles faisaient glisser les laves des toits.
. près de la Fontaine Carrée , un arbre poussé par un char américain est resté debout et il a continué à croître .
Le dimanche 3 septembre 1944, Neufchâteau était de nouveau occupé par les Allemands. Une certaine inquiétude régnait de nouveau .
Le lundi 4 septembre 1944, un détachement américain s’installait au-dessus du cimetière.
Le Allemands faisaient de gros dégâts à Neufchâteau (destruction des ponts , incendie de la gare….). Ils s’entêtaient à garder Fréville et Liffol-le-Grand. Le canon tonnait tout au tour de Pargny-sou-Mureau.
Notre Dame de Mureau était priée tous les soirs par une grande assistance .
Le samedi 9 septembre 1944, d’autres formations motorisées survenaient à Pargny .
Le lendemain, dimanche 10 septembre, la messe dominicale fut une messe militaire au cours de laquelle les hymnes nationaux Américains et Français furent chantés et joués aux orgues.
Mais en début d’après-midi, les soldats du groupe de reconnaissance quittaient Pargny.
Le lundi 11 septembre, un flot ininterrompu de l’infanterie américaine, dans un ordre impeccable, déferlait de la vallée de Mureau, remplissait les bois et les abords de Mont-lès-Neufchâteau et de la vallée de la Saônelle. Monsieur le Curé remettait au Commandant américain les plans des destructions et défenses allemandes de Neufchâteau.
Mardi 12 septembre, l’attaque de Neufchâteau fut déclenchée dès le matin. Le ciel était clair. L’armée américaine monta à l’assaut du chef-lieu. Les avions alliés évoluaient sans craintes. Les batteries campées à Pargny (904e régiment d’artillerie) et à Mont tiraient.
Le soir même , Neufchâteau était de nouveau libéré .
Mercredi 13 septembre, les drapeaux tricolores flottaient de nouveau aux fenêtres. Les Américains continuaient à arriver. Les chars américains croisaient des camions chargés de prisonniers allemands .
La guerre était portée à Rouvres la Chétive. Cependant, à Pargny, un soldat américain succombait à ces blessures : c’était le jour même de ses vingt ans . Ses camarades le déposèrent sur une civière près du « grand pont » où de très nombreuses mains pieuses le recouvrirent de fleurs. Une messe fut célébrée pour le repos de son âme.
PRISONNIERS DE GUERRE
Natifs de Pargny
AUBERTIN Léon (rentré le 12 mai 1945) COLON Maurice (avait déjà été prisonnier pendant la guerre de 1914 . Sur l’ensemble des deux conflits , il a réalisé sept ans de captivité )
DINE Pierre (rentré le 23.04.1945) FRANCOIS Jean (rentré le 27.04 1945)
FRICK Jean FURGAULT André (rentré le 20 ami 1945)
JACQUINOT Henri (rentré le 18 mai 1945) MANGIN Bernard (rentré le 24.04.1945)
MANNEAU Marcel (rentré le 17 mai 1945) MONTIGNON André
LETOFFE Henri (rentré le 22.04.1945) PRIMARD René (rentré le 26.04.1945)
VIET Emile (rentré le 27 juillet 1945) MONTIGNON Émile
Résidents à Pargny après la guerre
BERTRAND Louis BREUIL André GRILLET Charles
MALLARME Marcel PIERNOT Henri
STO : Service Travail Obligatoire
DIDIER Charles (rentré le 16 mai 1945) DINE Raymond CLEMENT Jeanne
LAGNY Henry
COMBATTANTS
AUBERTIN Pierre (Rhin et Danube) MOUGINOT Jean (Espagne, Afrique, Italie, Rhin et Danube)
SIMONIN Roger (Rhin et Danube)
F.F.I. : Forces Françaises de l’Intérieur
AUBERTIN Hubert TAILLANDIER Maxime
MALGRE NOUS , Front Russe
CLEMMER Charles
KRIEGMARINE
SAXENHAMMER Jean
MILICIEN , PRO-ALLEMAND
MARCHAL Jean
Source : bulletin paroissial »La Saônelle » , témoignages habitants Pargny , ouvrage de DUVAUX Julien
CONFLIT AFRIQUE du NORD
LA GUERRE D’ALGERIE : 1954-1962
Déclaration de guerre le 01 novembre 1954
1 350 000 appelés du contingent ou rappelés , 407 000 militaires d’active ont participé à ce conflit.
18 mars 1962 : accord d’Evian
19 mars 1962 : cessez le feu
03 juillet 1962 : indépendance de l’Algérie
De PARGNY , ont combattu en Algérie.
1954-1955 : TAILLANDIER Pierre
1955-1957 : CLEMENT Claude
MANGIN Hubert
12 avril 1956 au 04 avril 1957 : FOUQUET Roland (rappelé après son service militaire effectué du 08/11/1952 au 07/04/1954)
1956-1958 : AUBERTIN Michel
1957-1959 : DODEUX Robert
FURGAULT Gilbert
1959-1961 : CLEMENT André
DEMIMUID André
MANGIN Denis
1960-1962 : AUBERTIN Gérard
BEUCHOT Bernard
Ayant résidé à PARGNY, a combattu en Algérie
JANEL Fernand
Source : AUBERTIN Gérard
CONFLIT INDOCHINE 1946-1954
19 décembre 1946 : début du conflit :
mai 1954 : défaite de Dien Bien Phu
21 juillet 1954 : fin du conflit
De Pargny , ont participé au conflit ,
HAFF Daniel parachutiste
BERTAUX Maurice
FRANCOIS Jean train et équipage
Source : AUBERTIN Gérard